Evolution de ma pratique
De la lecture à la Création


Du Tarot à la Lame Talisman
Pourquoi ma pratique s’est allégée et transformée ?
Cela fait des années que les cartes m’accompagnent.
Tarots, oracles, guidances…
Je m’y suis formée, j’y ai puisé des messages, des instantanés d’âme, des compréhensions.
Et pourtant, depuis quelque temps, quelque chose s’est éteint.
Je regarde cette profusion de jeux qui envahissent les rayons, les réseaux, les pratiques.
Certains sont des merveilles : des œuvres sensibles, inspirées, précieuses.
Mais d’autres me laissent une sensation d’indigestion.
Comme si le sacré s’était dilué dans l’abondance, et comme si le geste juste s’était perdu dans la répétition.
Je me suis surprise à ne plus avoir envie de tirer les cartes.
À préférer les contempler, les ressentir, les toucher… sans chercher à les interroger.
Comme si le dialogue ne passait plus par là.
Le jeu idéal n’existe pas… parce qu’il attendait d’être créé autrement
J’ai longtemps cherché le jeu idéal.
Celui qui me parlerait, me répondrait, me porterait.
Mais il n’est jamais venu.
Et un jour, j’ai compris pourquoi :
Ce n’était pas un jeu que je cherchais.
C’était un canal.
Un support vivant, capable de contenir ce que je ressens, ce que je capte, ce que je transmets.
Pas un oracle universel, mais des fragments vibratoires, singuliers.
Des miroirs symboliques, nés d’une connexion, d’un lieu, d’un moment.
Non pas des cartes à tirer, mais des lames à recevoir, à contempler, à garder près de soi.
Créer des lames-talismans : un geste d’art et de reliance
Alors j’ai arrêté de tirer les cartes.
Et j’ai commencé à dessiner des lames, une à une, en réponse à un élan, une demande, une présence.
Chaque lame que je crée est unique.
Ce n’est pas un outil de divination, mais un talisman :
un objet de reliance, un support vibratoire, un soin d'âme matérialisé.
Je les dessine à la main, à l’encre, aux pigments naturels que je fabrique.
J’y inscris un sigil, reçu en canalisation, souvent accompagné d’un symbole naturel et d’un message manuscrit.
Parfois, de l'encre d’or, une empreinte végétale viennent compléter le tout.
Je ne prévois rien.
Je ne mentalise pas.
Je me rends disponible. Et je reçois.
Chaque lame devient un seuil, un passage, une présence à invoquer.
De l’absorption à la lumière : une nouvelle posture vibratoire
Pendant longtemps, j’ai cru qu’aider signifiait “prendre sur moi”.
Absorber les charges, accueillir la douleur, la transmuter par mon propre corps.
Mais cela m’a épuisée. Et cette manière de faire ne résonne plus.
Aujourd’hui, je choisis une autre voie.
Je ne travaille plus “contre” l’ombre.
Je ne lutte pas. Je n’entre plus dans la douleur pour la transformer.
Je remplis l’espace de lumière.
Doucement. Profondément.
Car ce contre quoi l’on lutte persiste,
alors que ce que l’on éclaire cesse d’avoir prise.
Là où la lumière s’installe, les ténèbres n’ont plus de place.
C’est une posture vibratoire simple, mais puissante.
Je ne prends plus. Je rayonne.
Je sème des signes qui activent, apaisent, reconnectent.
Offrir autrement
Je n’ai plus envie de “tirer les cartes”, d’interpréter à la demande, d’absorber.
Je n’ai plus besoin d’un jeu complet, d’un système à suivre.
Je choisis de créer dans l’écoute, dans l’instant, dans la lenteur.
Ce que j’offre aujourd’hui, ce sont des objets sensibles, dessinés comme des présences.
Des lames-talisman, porteuses d’un souffle, d’une vibration.
Elles ne disent pas l’avenir.
Elles soutiennent le présent.
C’est une pratique plus simple, plus fine, plus proche de ce que je suis.
Un art médiumnique. Une poésie incarnée.
Un soin transformateur.
Une lumière déposée sur votre chemin.
Rachel
